Carole Petitdemange, Mi-sa Yang, violons
Yuko Hara, alto
Joëlle Martinez, violoncelle
Si Ardeo – en latin : je brûle – est le nom de ce quatuor, c’est aussi la devise avec laquelle les quatre jeunes femmes abordent leurs répertoires ; le succès leur donne raison. Constitué en 2001 au sein du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, le Quatuor Ardeo fait aujourd’hui partie des formations françaises les plus renommées.
Une parfaite entente artistique basée sur un travail sans relâche, un esprit d’harmonie et une grande complicité donne naissance à un parcours couronné de plusieurs prix aux concours internationaux : de Bordeaux, de Moscou, du Premio Paolo Borciani de Bologna, ainsi qu’au Concours International de Musique de Chambre de Melbourne.
Fortement inspiré par des personnalités musicales telles que Rainer Schmidt (Quatuor Hagen), Ferenc Rados ou Eberhard Feltz dans ses études, le Quatuor travaille régulièrement avec des compositeurs tels que Kaija Saariaho, Thomas Larcher, Pascal Dusapin, François Meïmoun et Philippe Schoeller.
Leurs victoires aux concours et l’enthousiasme que les jeunes femmes suscitent en public conduisent le Quatuor Ardeo sur les grandes scènes et festivals d’Europe : Kuhmo (FIN), Festival d’été de Genève, Stadtcasino de Bâle et Festival de Davos (CH), Lockenhaus et Attersee (A), Musikfest Bremen, Mecklenburg-Vorpommern, Radialsystem à Berlin, Schleswig-Holstein Musik Festival et Beethovenfest Bonn (GER), Ohrid Summer Festival (MAC), Palazzetto Bru Zane à Venise (IT), Aldeburgh (ENG)…
Nommé « Rising Stars », le quatuor Ardeo mène une tournée de concerts dans les plus prestigieuses salles européennes : Philharmonies de Cologne, de Paris et de Luxembourg, Concertgebouw d’Amsterdam, Palais des Beaux Arts de Bruxelles, Townhall de Birmingham, Konzerthaus de Vienne et de Dortmund, Laeiszhalle de Hambourg, Konserthus de Stockholm, Megaron d’Athènes, Auditori de Barcelone, Casa da Musica de Porto, Museu Calouste Gulbenkian de Lisbonne, Palace of Arts de Budapest, Barbican Centre de Londres, Festspielhaus à Baden-Baden.
En France, on a pu les entendre à la Cité de la musique, au Musée d’Orsay, aux théâtres parisiens du Châtelet, du Mogador et des Bouffes du Nord, à la Salle Cortot, au centre Georges Pompidou, à l’Assemblée Nationale, à l’Orangerie de Sceaux, à l’Arsenal de Metz, à l’opéra de Vichy ainsi que lors des Festivals de Radio France et de Montpellier, des Folles Journées de Nantes ainsi qu’en région et du Japon, du Périgord noir, des Flâneries de Reims, du Septembre musical de l’Orne, du Quatuor à l’Ouest de Crozon, des Aspects d’aujourd’hui de Caen, des Nuits Romantiques du Lac du Bourget, Jacobins et Saint Pierre des Cuisines de Toulouse…
Le Quatuor Ardeo aime partager la scène avec des artistes tels que Thomas Demenga, Noam Greenberg, Matan Porat, Vladimir Mendelssohn, Evgeny Koroliov, Mario Brunello, Luís Fernando Perez, David Kadouch, Aaron Pilsan et collabore plus étroitement avec le pianiste Adam Laloum, la percussionniste Vassilena Serafimova et le clarinettiste Reto Bieri.
Le quatuor collabore avec l’Orchestre National d’île de France, l’ensemble Musica Viva, l’Orquestra Sinfónica do Porto Casa da Música et les chefs d’orchestre Julien Leroy, Alexander Rudin et Olari Elts à l’occasion de l’interprétation du concerto pour orchestre Absolut Jest de John Adams.
En résidence à la Fondation Singer-Polignac de 2008 à 2016, le Quatuor Ardeo a aussi, dès 2005 et pendant plus de dix ans, participé aux formations professionnelles et aux actions culturelles de l’association ProQuartet.
Saluées largement par la critique internationale et française, elles font des apparitions dans des émissions de France Musique présentées par Stéphane Goldet, Lionel Esparza, Frédéric Lodéon…
Le Quatuor Ardeo a présenté son premier disque en 2007 avec la première mondiale des deux premiers quatuors de Koechlin. En collaboration avec le pianiste David Kadouch est sorti un disque dédié à Chostakovich (Transart Live, 2010) et à Schumann (Decca, 2011). Avec l’aide du Palazzetto Bru Zane à Venise, les musiciennes ont enregistré, en première mondiale, trois quatuors d’Anton Reicha (Empreinte Digitale, 2014). Un enregistrement des Variations Goldberg, de Bach transcrites par François Meïmoun, est sorti fin 2018 pour le label IBS Classic.
Leur nouvel enregistrement Crumb, Purcell et Schubert paraîtra à l’automne 2020 pour le label Klarthe.